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Histoires de lessive et de lavoir

 

Avant 1914, on faisait la lessive deux fois par an . Elle s’étalait sur trois jours.

Premier jour : trempage du linge dans l’eau additionnée de cendres de bois, parfois on ajoute des plantes odorantes.

Deuxième jour : on réchauffe et on fait couler le liquide de trempage sur le linge pendant 8 heures.

Troisième jour : on frotte au savon les taches et on rince au crot, ruisseau ou mare.

Vers 1914, les femmes se procurent des lessiveuses qui permettent le coulage automatique. Sur le feu, l’eau bouillante et la lessive réduisent le coulage d’une heure ou deux. Les contenants sont moins grands; il faut donc faire des lessives plus souvent, ce qui nécessite la création de lavoirs collectifs.

Près de la forge Degueuse-Guilllemet, en plein bourg coule une source qui ne gèle jamais, dans un espace abrité du vent. Tout naturellement se crée, là, un lavoir privé qui est ensuite utilisé par toutes les familles du voisinage. Ce lavoir est un peu le ‘’ parlement des femmes’’. Depuis l’arrivée des machines à laver électriques, ce lavoir n’était plus utilisé et était en état de décrépitude. L’association ‘’ La P’tite Maison’’ a décidé de le remettre en état. Des plaques explicatives ont été posées. Elles décrivent les travaux de lessives au cours du siècle dernier afin de garder en mémoire ces méthodes pour laver le linge.

Martine

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