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Marché de Noël

Affiche noel

Venez nous retrouver sur notre stand pour découvrir la maquette de notre nouveau livre.

ASSEMBLÉE GENERALE

samedi 02 mars 2024

à 15 heures

salle polyvalente

René Lambert de Maltat

 

 

 

 

Ordre du jour :

 

- Paiement des cotisations (8€) dès 14h30

- Rapport moral et compte-rendu d’activités

- Approbation des comptes de l’année 2023

- Projets d’activités pour 2024

 

 

 

saynète: Flânerie dans les lieux-dits de Maltat

 

A l’issue de la réunion, le verre de l’amitié.

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La présidente

Amicie d’Arces

FÊTE PATRONALE

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VOYAGE mercredi 14 juin

En pays bourbonnais

Entre vignes et Limagne.

 

Plusieurs visites au programme de la journée.

Jenzat : son église romane riche en peintures murales du 15eme siècle et sa maison du luthier.

Effiat: visite guidée du château du 17eme siècle.

Saint Pourçain : dégustation de vins.

Repas au restaurant La Rencontre à Cognat Lyonne : apéritif, salade auvergnate, volaille cuite à basse température, légumes de saison, tarte, café et vin compris.

Départ à 7h15 place de l’église à Maltat, retour vers 19h30, le 14 juin 2023.

Tarif adulte: 58 € (enfant: 30 €) visites guidées et repas compris.

Inscriptions dès ce jour par courrier,(clôture dès que le car est complet,au plus tard le 1 juin) auprès de: Rachel Degueuse 157 rue de l’église 71140 Maltat.

renseignements: 06 78 81 12 83 ou 03 85 84 80 75.

Marché de Noël

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Retrouvez-nous dimanche 11 Décembre sur le Marché de Noël de Maltat.

expo 2022

Affiche expo ptite maison 2022 v2

Exposition ‶ graines d’artistes ″

 

Du samedi 27 au lundi 29 Août , la p’tite maison expose les œuvres de nos talents locaux, ils sont nombreux et souvent ignorés, eux même ne se qualifient pas d’artistes mais d’amateurs ou de bricoleurs.

Ainsi tableaux, vanneries, broderies, dentelles, maquettes, sculptures, photographies… seront présentés salle René Lambert. Venez les admirer et encourager les auteurs.

Voyage samedi 11 juin 2022

Si Nevers m’était conté …

Plusieurs visites au programme de la journée.

Le palais ducal : il a vu défiler des contes, des ducs, des magistrats, des conseillers municipaux et des jeunes mariés.

La Cathédrale Saint-Cyr-Sainte-Julitte : quinze siècles d’histoire ! Une grande dame pas comme les autres.

Le musée de la Faïence et des Beaux-arts : l’endroit rêvé pour ceux qui aiment voyager dans le temps.

L’église Saint-Laurent de Béard : église typique de l’art roman bourguignon.

Les Forges Royales à Guérigny : surprenante histoire de cet ancien fleuron de l’industrie navale située à plus de 500 kilomètres des côtes.

Repas à l’hôtel du commerce à Guérigny : salade composée, cuisse de poulet jaune sauce à l’époisses, gâteau aux fruits rouges, vin et café compris.

Départ à 7h30 place de l’église à Maltat, retour vers 19h30, le 11 juin 2022.

Tarif adulte: 59 € (enfant: 30 €) visites guidées et repas compris.

Inscriptions dès ce jour par courrier,(clôture dès que le car est complet,au plus tard le 27 mai) auprès de: Rachel Degueuse 153 rue de l’église 71140 Maltat. renseignements: 06 78 81 12 83 ou 03 85 84 80 75.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

samedi 26 février 2022

à 15 heures

salle polyvalente

René Lambert de Maltat

 

 

 

 

Ordre du jour :

 

- Paiement des cotisations (7€) dès 14h30

- Rapport moral et compte-rendu d’activités

- Approbation des comptes de l’année 2021

- Projets d’activités pour 2022

 

 

 

Causerie : histoire de cloches

 

 

A l’issue de la réunion, le verre de l’amitié.

 

 

La présidente

Amicie d’Arces

La P'tite maison en balade sur les pas de la famille de Dormy

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Notre territoire est riche de son histoire, souvent méconnue.

En cherchant les traces de cette  famille qui  possédait de nombreuses propriétés à Bourbon, Maltat, Neuvy ....l'association la p'tite maison a fait  une première étape au château Sarrien à Bourbon. Ce bel hôtel particulier à la façade classique en pierres dorées devrait se nommer château Dormy car c’est Pierre qui le fit construire à la fin du XVIIIe siècle et y séjourna régulièrement. Il fut vendu  à Ferdinand Sarrien qui fut député et Président du Conseil au début du XXe siècle... 

Le groupe se dirigea ensuite vers Neuvy Grandchamp, au lieu-dit Beauchamp où une maison forte et une forge étaient la propriété des ancêtres de Pierre de Dormy. Mr Pierre Lahaye, président des Amis du Dardon et  Mr et Mme Nugues, actuels propriétaires, ont conduit le groupe autour des remparts jusqu'au four à puddlers  qui permettait de transformer la fonte en fer. Cette forge a cessé de fonctionner  en 1834,  il ne reste qu'une haute cheminée en témoignage de son activité. Dscn4681

La 3eme étape fut la visite de l'église de Neuvy et ses vitraux patriotiques. En effet, les habitants se sont cotisés après la première guerre mondiale pour orner l'église de vitraux en hommage à leurs enfants morts au combat. Un vitrail est remarquable car très rare dans une église, il représente un poilu, sans attributs guerriers mais fier et majestueux. Il a fait l'objet d'une réparation récente grâce  à l'intervention de l'association Mémoire et Patrimoine de Neuvy. et l’opiniâtreté de Mme de Villette, passionnée d'histoire locale. Vitrail complet

La balade s’est achevée aux Bourrus, une charmante demeure où vécurent des membres de la famille de Dormy du  XVIII au XXe siècle. 

Sortie d’automne

Samedi 2 octobre 2021

Sur les pas de la famille Dormy

 

- Départ de Maltat place de l’église à 13h30 ou place du champ de foire à Bourbon-Lancy à 13h45 (en voiture personnelle, covoiturage possible avec masque).

- Le château Sarrien, ancien hôtel particulier Dormy.

- Les anciennes forges, le château et l’église avec le vitrail en l’honneur des Poilus à Neuvy-Granchamp.

- La maison Dormy devenue la mairie de Neuvy.

- Les Bourrus, ancienne propriété Dormy, à Neuvy.

 

Pour plus de renseignements : 0385848088 Amicie d’Arces .

La météo coté nature

Au temps où la télévision n’existait pas, comment savoir s’il allait pleuvoir dans les heures ou les jours suivants ?

Il suffisait de regarder la nature, répétaient les anciens. C’était évidemment plus facile quand on vivait à la campagne.

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Levons la tête vers le ciel

Si l’avion qui file à l’horizon laisse une traînée blanche longue à disparaître, il y a de l’humidité dans l’air. Et quand, par temps instable, le soleil se montre inopinément le matin, on vous dira qu’il va tomber en morceaux, et la pluie ne tardera pas à tomber.

On sait que quand la lune « boit », le temps sera humide et même pluvieux le lendemain. Mais si le cercle qui l’entoure est rougeâtre, on aura du vent. En tout cas, on vérifie souvent que le temps qu’il fait au cours des trois jours suivant la nouvelle lune sera le temps habituel de toute la durée de la lune (à moins que la pleine lune vienne rabattre les cartes…)

En hiver, certains affirment que, quand les prés sont couverts de gelée blanche, c’est signe de pluie ; s’ils sont couverts de rosée, on peut parier sur le beau temps.

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Les animaux météo

C’est grâce à eux que l’on en apprend le plus sur le temps qu’il va faire.

Si l’on observe les abeilles qui rentrent à la ruche longtemps avant le coucher du soleil avec un maigre butin, c’est signe de pluie.

Même chose si l’on entend dès potron minette les corbeaux croasser, et plus fort qu’à l’ordinaire.

En revanche, les moineaux babillent dès le matin parce qu’ils sentent qu’il va faire beau. Comme les bergeronnettes qui s’en donnent à cœur joie en sautillant le long des fossés.

Les hirondelles sont de remarquables météorologistes : d’abord, leur arrivée, parfois signalée en avant-première par quelques « éclaireurs », annonce le printemps. Volent-elles en rase motte : signe d’orage ou de mauvais temps. Se croisant et babillant haut dans le ciel : beau temps.

La nuit, c’est un vrai concert par beau temps : rossignols, grenouilles… mais celles-ci apprécient surtout le temps doux et peuvent annoncer la pluie pour le lendemain, comme la chouette qui pousse son hululement.

Et quand les poules se roulent dans la poussière et que les canards se mettent à faire les fous dans la mare, en barbotant et en se poursuivant, c’est paraît-il qu’il y aura de l’orage ou du mauvais temps.

Dans les prés, un troupeau de vaches paisibles est signe de temps calme, mais sitôt que leur queue s’agite, elle annonce la pluie ou l’orage. Finaudes, les vaches devinent si la pluie n’est que provisoire (auquel cas elles se mettent à l’abri sous un arbre) ; mais si elle risque de durer, elles renoncent à se mettre à couvert, prenant leur mal en patience sous les gouttes. Et nous le parapluie.

Hélas, même sur le mode poétique, la météo reste une science parfaitement inexacte, malgré les progrès de Météo France.

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Malgré la pandémie, la p'tite maison ne chôme pas

Si en 2020 l'exposition et le voyage n'ont pu se dérouler, l’association n'est pas en sommeil pour autant. Un livre sur Maltat depuis les années 20 aux années 80 est en préparation, des interviews ont été réalisées et seront reprises dès que les conditions sanitaires le permettront. Pour cet ouvrage, trois membres du bureau parcourent les compte rendus des conseils municipaux  de cette période pour mieux cerner la dynamique du village en ces années de transformations sociales. Il en est ainsi de l'arrivée du téléphone, de l'électricité, des transports scolaires mais aussi de la fermeture de la gare et de la fin de la foire aux dindes. Ils constatent une nette accélération des projets et des budgets communaux au fil des décennies. Longtemps le conseil municipal n'avait à statuer que sur l'achat ou l'entretien des chemins par des journaliers payés à l'heure, très souvent aussi  l'octroi d'allocations pour les vieillards et "incurables" ou les femmes en couches. Les ordres du jour se sont peu à peu étoffés et le champ des compétences municipales fortement élargi. Un point sera fait lors de la prochaine assemblée générale dont ni la date ni la forme ne sont encore fixés.

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CES ÉTRANGES COUTUMES QU’ON A (PRESQUE) OUBLIÉES

Nous revoilà confinés. A l’approche de l’hiver, ça incite encore plus à la mélancolie, même si le début de l’automne à ressemblé à « l’été de la Saint-Martin ».

Parlons-en, justement, de ce Saint-Martin et de tout ce qui faisait l’univers fantasmagorique de nos aïeux. Liées aux rythmes de l’année religieuse, ces coutumes pourtant n’avaient souvent rien de très « catholique ».

 

Commençons par la Toussaint.

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L’Église a beau répéter que « c’est la fête de tous les saints », pour tout un chacun, elle n’a rien de gai. D’ailleurs, quand on dit « un temps de Toussaint », pluie ou ciel maussade, on l’assimile à la tristesse de la mort. Parce que le lendemain, c’est justement la fête des Morts.

L’Église n'a pu faire que récupérer la croyance celtique du jugement des morts que présidait cette nuit-là le terrible Teutatès, tandis qu'on éteignait tous les feux de la Gaule.

Au XVIIe siècle, les Mâconnais, eux, illuminaient leurs cimetières comme des reposoirs et y défilaient la nuit venue. Longtemps, on continua à sonner le glas toute la nuit tandis que les Bressans ne mettaient pas le nez dehors avant le jour.

Le repas du soir du 1er novembre comportait en Bresse de la bouillie de millet dont chaque grain avalé était censé délivrer une âme du purgatoire. Ailleurs, c'étaient quelques châtaignes (après avoir mangé, riches et pauvres, les "châtaignes de la Toussaint") qu'on laissait sur la table après la veillée, à l'intention des morts.

Les interdits pleuvaient : pas de lessive le jour des Morts, de peur d'y "laver son suaire", pas de travail de la terre ce jour-là, et pas de jeu de cartes la semaine de la Toussaint.

 

Le grand jour de la Saint-Martin

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Pour le monde rural, le 11 novembre n’est pas que la commémoration de la victoire de 14-18. C’est aussi, traditionnellement, le jour du déménagement ; changement de ferme, changement de propriétaire, changement de personnel… et aussi jour du paiement des fermages. Autrefois, c’était l’époque des « louées d’hiver », aussi importantes que les louées de la Saint-Jean, rencontres d’embauche où se jaugeaient patrons et commis.

Et pour fêter ces changements, on faisait bonne chère, avec le vin nouveau et l'"oie de Saint-Martin", inséparable de l'imagerie du charitable soldat romain.

Peut-être ces agapes rappellent-elles les « Vinalia », fêtes païennes en l'honneur de Bacchus, dont on peut imaginer l'ambiance orgiaque, peu à peu christianisées et assagies.

Mais comme c'est également l'époque où l'on rentre les pommes de terre, légume omniprésent de la nourriture bourguignonne et particulièrement morvandelle, on fêtait en Morvan la "Tirée des Treuffes" à la Saint-Martin en faisant des dégustations de galettes... de pommes de terre. Il faut dire que cet étrange tubercule, "découvert" ou plutôt lancé au XVIIIe siècle par Parmentier, était déjà mangé dans la province depuis un siècle, sous les noms exotiques de catrouille, tertofle, tartoufle et, jusqu'à aujourd'hui, de treuffe.

 

Le temps de l’Avent et des loups-garous

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A peine passée la joyeuse Saint-Martin, nous voilà dans le temps de l’Avent. Comme le Carême avant Pâques, le temps de l’Avent était jadis un temps de pénitence et donc, dans l’esprit populaire, un temps de peurs, d’autant plus justifiées que la nuit tombe vite et que les ombres paraissent facilement maléfiques.

Alors, nos aïeux évitaient les loups-garous qui pouvaient les suivre et, dans ce cas, cassaient deux branches de verne et les mettaient en croix sur le chemin pour les chasser. Ils évitaient les abords des étangs et des cimetières pour ne pas y rencontrer les "queulards", ces âmes d'enfants morts sans baptême.

Quant au bétail qui risquait de boiter à cette époque ( !), on conjurait le sort en déposant aux portes d’écurie de la suie ou de la cendre.

Heureusement, il y a la perspective de Noël, annonciateur d’agapes spirituelles ou matérielles (la petite étoile qui brille dans la nuit ou le fumet de la dinde qui fait saliver d’avance, c’est selon…). Il y a aussi les calendriers de l’Avent pour les enfants, affaire de commerce lucrative… mais d’où viennent-ils ? Comme le sapin de Noël illuminé et décoré, ils viennent d’Allemagne. Ils ont succédé, au début du XXe siècle, à ces images pieuses qu’on donnait aux enfants chaque matin vingt-cinq jours avant Noël, et leur commerce a débuté dans les années 1920.

Sources : ouvrages de folklore, témoignages, wikipedia.

PÂQUES AUTREFOIS

 

Cette année 2020, chacun a fêté Pâques à sa manière, une cérémonie à la télévision pour les chrétiens, un dimanche de plus confiné pour les autres, ou un bon repas, des clins d’œil aux amis et parents lointains par smartphone, et pour les enfants, les yeux rivés vers le ciel d’où les cloches, confinées comme chacun, n’ont pas fait tomber les œufs traditionnels.

 

Pour s’évader un peu, quoi de mieux qu’un saut dans le temps, au temps des Pâques de nos ancêtres bourguignons.

 

On commençait par faire « le ménage de printemps », puis on observait par tradition les coutumes de la Semaine Sainte :

Le nettoyage en grand de la maison devait occuper les trois premiers jours, vu qu’ils ne comportent aucune obligation ni aucun interdit.

 

Les festivités commençaient le Jeudi-Saint avec une messe pour les mères de petits enfants qu’elles emmenaient à l’église, avec leurs habits du dimanche et avec un panier d’œufs à la main, afin de faire bénir les uns et les autres. Certaines déposaient un instant leurs bébés sur le Reposoir, le "Paradis", pour leur assurer une bonne santé.

Signalons que ce rite a perduré longtemps encore dans la colonie polonaise de Montceau-les-Mines.

 

Ensuite venait le Vendredi-Saint, jour de pénitence et de tous les tabous mais aussi de tous les miracles. Qu’on en juge :

Sans aller jusqu’à manger ce jour-là, comme certains, uniquement les « quatre fruits », prunes, pommes, figues sèches et raisins secs, on évitait de voyager, de faire du commerce, de changer de chemise, mais aussi de nourrir les bêtes, de verser le sang, de faire couver, encore moins de faire la lessive ou filer (pour ne pas se percer la main comme celle du Christ…).

Attention au persil qu’on sème ce jour-là : le maître de maison n'en aurait jamais repiqué lui-même, pour ne pas attirer le malheur sur les siens au cas où le persil ne reprendrait pas.

Les œufs n’avaient pas cette réputation sulfureuse. Ceux qui étaient pondus le Vendredi-Saint étaient parés de toutes les vertus : jamais gâtés, ils avaient la réputation d'éteindre les incendies, de faire réussir les couvées, de protéger le cheptel, de garder de la diarrhée, et même de la mort subite si on les mangeait le jour de Pâques.

Les plus anciens d’entre nous se souvenaient encore de la « roulée des œufs » du lundi de Pâques, qu’avaient récupérés les enfants pendant la semaine.

 

Le Samedi-Saint, on renouvelait sa provision d'eau bénite et le dimanche, on se faisait beau pour la Messe de Pâques.

Ah, le rameau bénit du jour des Rameaux, qu’on agrémentait d’une pomme ou de friandises, tenu fièrement par les petits enfants… Et les chapeaux de paille des dames, inaugurés en l’honneur du printemps pour les Rameaux, qu’il fasse soleil, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige ce jour-là.

Les œufs de Pâques ? Ils étaient faits maison, cuits à dur et décorés à la teinture végétale, stellaire, pelure d'oignon, chicorée, anémone pustille…

Enfin, on passait à table devant les cochonnailles dont on avait été privés pendant le Carême. L’andouille sortie du saloir mangée avec les radis noirs, les « œufs morvandiaux » du Morvan, le jambon persillé, le pâté de Pâques…

 

Amicie.

SUR LES PAS DES ROMAINS

 

Maltat 02 1946Le 22 février 2020, Le club archéologie de Bourbon-Lancy et la p’tite maison de Maltat ont organisé une sortie à la découverte des voies romaines entre Cressy et Maltat, sous la conduite de François Doyen. Géologue et passionné, il sait lire les paysages et déceler les signes qui ne trompent pas.

Il y a 2000 ans, les Romains ont tissé tout un réseau de voies de circulation dont certaines sont toujours empruntées de nos jours, sans que les utilisateurs soient conscients de leur origine. D’autres ont été abandonnées en vingt siècles d’évolution mais l’œil averti peut en retrouver les traces en de nombreux endroits.

L’une d’elles partait d’ Aquae Borbonnis (Bourbon- Lancy )pour rejoindre Augustudunum(Autun), ceci est confirmé par des vues aériennes. Des vestiges subsistent entre Maltat et Cressy, dans des parcelles boisées qui ont été peu cultivées et donc peu remaniées, sur les domaines de la Grange, de la Forge, du Creux et de Réty.

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Pas de large allée dallée mais une chaussée surélevée afin de faciliter l’écoulement de l’eau, et bordée de fossés qui correspondent aux travaux d’aménagement. Le revêtement était constitué d’un blocage de petites pierres en sous-couche, recouvert de dalles à la surface. Les dalles ont disparu, réutilisées au fil des siècles pour de nouvelles constructions, mais on retrouve les petites pierres de la sous-couche, toujours en place en certains endroits. François Doyen a identifié les pierres utilisées pour l’empierrement de la voie : à La Grange, elles viennent de la carrière du Breuil à Maltat. Au Creux, elles proviennent des terrains volcaniques environnants.

Les voies romaines étaient rectilignes pour faciliter le passage des convois des légions et leur tracé traversait le moins possible fleuves et rivières. On sait que la voie traversait la Somme à la hauteur de l’actuel pont de la Martine. Lorsque l’ouvrage a été reconstruit en 1857, les bâtisseurs ont retrouvé les traces d’une ancienne structure de l’époque romaine.

Grâce aux explications claires et documentées de François Doyen, beaucoup ont découvert ces vestiges dont ils ignoraient l’existence.

 

Marie-Claude Rousselet et Patrick Boyer

1999-2019. La p’tite maison fête ses 20 ans.

La fête 1900 a évoqué Maltat au début du XXe siècle. Sous l’égide du comité des fêtes, des recherches dans les archives publiques et privées, et des témoignages recueillis auprès des habitants donnent naissance à un livre : ‘’Misères ou belle époque’’. Fruit d’une recherche collective, cet ouvrage donne une photographie aussi exacte que possible de Maltat, au tournant des XIXe et XXe siècles.

Pour continuer cette épopée qui a ‘’mis dans le coup’’ toute la population, l’association La P’tite Maison a été créée fin 1999. Collaborant toujours avec la population locale et celle des communes voisines, des recherches ont été entreprises donnant naissance à de nouveaux ouvrages. Après 7 ans de rencontres mensuelles avec des retraités paraît ‘’ Le parler de Maltat ’’ en 2007. Les conseils de Gérard Taverdet, professeur honoraire de linguistique de l’université de Dijon, nous ont permis de prendre conscience de ce que notre patois est très loin d’être une langue pauvre, grossière sous développée culturellement.

Puis en août 2009, ‘’ Guerre et Plaies’’ est édité. Cet ouvrage est consacré à la première guerre mondiale. A travers des centaines de lettres, des journaux personnels, des documents conservés par les familles et des archives privées et publiques locales, ce livre nous donne une image de la guerre de 14-18 vue depuis nos p’tites maisons.

En septembre 2014, ‘’ Libérés’’ raconte les quelques jours de la libération du secteur Digoin, Decize, Autun début septembre 1944. Il évoque la peur liée aux passages incessants de soldats ennemis prêts à toutes les exactions dans nos village pour survivre ou se venger des attaques des F.F.I.. Quand la mémoire se fait fugace, il faut rechercher des témoignages dans les sources écrites, si possible sur le vif, retenir ce qui nous concerne et confronter ces différents renseignements pour expliquer simplement comment ont été conduits les combats de la libération chez nous.

Enfin, notre dernier ouvrage ‘’ Coup d’food’’ est édité en 2016. Il présente la cuisine entre Somme et Loire telle qu’elle était encore pratiquée dans les familles une dizaine d’années plus tôt. Nous avons la chance d’avoir conservé un véritable art de vivre culinaire. Il est bon qu’il reste vivant et se faufile dans notre monde actuel pour perpétuer les goûts et les produits de notre terroir. A travers ces pages, nous souhaitons faire redécouvrir les recettes qui composaient l’ordinaire, ponctué de grandes fêtes, de nos familles, de nos mères, de nos grands-mères en proposant une approche simple et ludique sans pour

autant leur ôter leur caractère traditionnel. Cet ouvrage est tout autant un livre de cuisine qu’un livre d’histoire. Il recèle plusieurs aspects anecdotiques voire folkloriques sans lesquels la saveur unique de ce recueil serait perdue.

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Prochainement, nous vous présenterons les études réalisées durant ses 20 ans.

Vous pouvez vous procurer ces ouvrages lors de nos différentes manifestations ou dans les maisons de la Presse et à l’Office du Tourisme de Bourbon-Lancy. Nous pouvons aussi vous les adresser par courrier (Frais de port de 7,30 euros en plus).

Renseignements auprès de Christine Racine le bourg 71140 Maltat .

Tel : 0385848253

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